mardi 28 novembre 2017

Broderies, blog & premiers pas sur Instagram

Créer prend du temps, et, comme beaucoup d’entre nous, j’en ai pas souvent.
Concilier création (+ moments pour moi) et emploi du temps est quelque chose de difficile. Alors pour me ménager des temps de calme et « créatifs », je préfère confectionner des broderies de petite taille, plus faciles et plus rapides à réaliser que de plus grands ouvrages.

C’est valorisant et satisfaisant, et puis je ne risque pas de me lasser, puisque j’ai toujours plein de motifs et de dessins en tête que j’aimerais broder. En fait, quand j’entreprends une grande broderie, je ne tiens pas souvent la distance, je m’essouffle en cours de route, je laisse l’ouvrage de côté en me disant (me mentant ?) que je le reprendrai plus tard... et, en règle générale, il reste dans un coin, jusqu’à ce que je le redécouvre, y travaille un moment pour l’abandonner de nouveau !




Instagram vs blog

Pour rester créative et inspirée, je viens de m’inscrire sur Instagram (oui, mieux vaut tard que jamais !). Du coup, quelle liberté ! (encore qu’on peut disserter pendant des heures sur la « liberté » que représente les réseaux sociaux !). Je peux poster mes créations en cours ou celles qui sont terminées sans avoir à réfléchir pendant des heures (j’exagère à peine !) aux textes/thèmes/articles qui devraient les accompagner si je les postais sur mon blog.


Voici quelques unes des photos ce que j’ai déjà publié sur Instagram en 15 jours...



Sur Instagram, je peux m’autoriser à publier des dessins qui reflètent mon humeur du moment, des créations en cours, du matériel que j’utilise, des photos de Paris où je vis, des instants quotidiens que je trouve jolis… sans réellement me poser de questions pendant des heures.

Mon dessin « Jour de RTT », je l’ai réalisé un matin en buvant mon café (et, bien sûr, j'étais en RTT !)... Comment aurait-il pu s’intégrer à mon blog ? (même si j'aurais pu écrire un article sur, justement, ce que je fais pendant mes RTT !).

Tenir un blog

Tenir un blog c’est difficile et chronophage : il faut l’alimenter, être régulière dans ses publications, connaître un certain nombre d’aspects techniques (redimensionner les photos, ajouter des descriptions etc.), sans parler des codes HTML et autre widgets... Et surtout, et c’est presque le plus difficile, il faut avoir l’inspiration régulière pour le nourrir...

Et tenir un blog en ayant : une famille ET des amis ET un travail ET des soucis ET un quotidien... peut vite être une source de frustration quand on ne peut pas y être très présente.

Et quand on n’a pas l’énergie ou l’envie, quand on ne réussit pas à écrire, à dire avec des mots simples (ou même compliqués !) ce que l’on pense ou ressent, donne un grand sentiment d’insatisfaction. Sans compter les mots « courses », « machine à laver », « collège », « dîner chez trucs », « rendez-vous chez machin », « facture »... qui grignotent l’esprit.





De plus, parfois, les idées se bousculent dans ma tête, je crois en tenir une, qu’une autre s'y agrège déjà, puis une autre encore... Et quand je n’ai pas le temps ni l’énergie pour appliquer ces idées ou les noter quelque part, elles s’envolent, et je me sens terriblement démunie.


Sur Instagram

Sur Instagram, c’est immédiat : les ♡ et les commentaires s’affichent très vite et cela fait très plaisir. Et je n’ai pas peur de poster des moments de vie (une belle lumière sur le Pont Neuf quand je vais travailler par exemple)...

Comme ces bouches brodées. Je les ai postées sans vraiment réfléchir. Je les avais placées sur un papier blanc et disposées le plus harmonieusement possible pour savoir lesquelles j’allais sauver, retravailler, perfectionner. J’ai trouvé cette accumulation intéressante, alors j’ai directement pris la photo sans essayer de trouver un stylisme en adéquation, ni à chercher un texte pour accompagner la photo (encore que j’ai intégré des mots sur la photo publiée sur Instagram).

J’ai davantage réfléchis pour la photo suivante, toujours avec mes bouches brodées. Et comme j'aime beaucoup la langue française, les expressions particulières... cela m’a semblé amusant d’y associer ces phrases.


Ou encore mes fleurs brodées en tissu que j'avais créées il y a quelque temps. Les présenter différemment, leur a donné, je crois, un nouveau souffle...



Pour le moment, je découvre, je m’amuse, je suis des créatrices et des artistes que je connais et qui me suivent à leur tour, j’en découvre d’autres…

Sur Pinterest

Cela a été la même chose avec Pinterest : au début j’épinglais avec frénésie toutes les images que je trouvais très belles, cherchais des thèmes, des couleurs, des matières, des artistes, des techniques…... Découvrir des univers différents, des artistes que l’on connait pas est vraiment très galvanisant.

Mille et une découvertes

C’est en me perdant sur Pinterest que j’ai découvert Hope Gangloff, magnifique peintre américaine que je suis désormais sur Instagram.Je la cite parce que son travail a été pour moi une fantastique découverte et que j'ai soûlé mon entourage avec ses peintures, leur force, leur composition, leurs couleurs.

Voguer de blogs en blog, de tableaux Pinterest en tableaux Pinterest permet d'entrer dans des univers incroyablement différents :  florence Gendre, Paula Sanz Caballero,  Lisa Congdon et des dizaines d’autres me font entrer dans leur monde créatif et leur grande richesse graphique.

Bien sûr, admirer les œuvres d’artistes ou de designers de talent ou même simplement de très jolies choses, intimident, me fait me sentir toute petite, mais, c’est un peu comme dans un musée ou une expo : j’en ressors la tête remplie de formes et de couleurs, l’inspiration regonflée, le sourire aux lèvres...

Quand j’étais enfant, je découpais et collais sur des cahiers les photos d’acteurs et d’actrices (surtout d’actrices) que j’admirais. J’avais un autre cahier où je compilais soigneusement les peintures que j’aimais, découpées dans des magazines. J’adorais faire cela, et je ressens à peu près les mêmes émotions quand je regarde de belles photos, de superbes dessins ou un univers pictural original.

J’ai créé un cahier dans le même esprit pour mon fils quand il était plus petit : Picasso, Miro, Botticelli, Bruegel, Soulage, Schiele… tous les peintres que j’aime ou que je voulais lui faire découvrir y étaient représentés pour lui faire apprécier la peinture, acérer son regard, qu’il puisse reconnaître une composition intéressante, un choix de couleur judicieux...

Si désormais les YouTubeurs ou Clash Royale (arrgghh !) ont pris le pas sur le reste, je pense qu’une fois passée cette période pré-ado, il lui en restera quelque chose.

En fait, je voulais simplement écrire sur ma découverte d’Instagram en tant qu’outil, et la différence qui existe entre ce réseau et un blog, mais je me suis perdue dans mes réflexions...
A bientôt sur Instagram ;)

samedi 11 novembre 2017

gris-gris, porte-bonheur, fétiches & cie

🍀


Gris-gris et porte-bonheur brodés
Je me targue d’être hyper rationnelle, je ne crois pas au surnaturel, aux esprits, à la vie après la mort ni à la réincarnation (ni même à l’homéopathie, c’est dire !)...

Et pourtant, je touche du bois, je croise les doigts, je dis " Merde " pour porter chance, je réfléchis toujours avant de passer sous une échelle, je cherche des trèfles à 4 feuilles, je prête une attention particulière aux vendredis 13… Et cela, comme tout le monde !

Porte-bonheur, gris-gris, fétiches, talismans… tous ces mots ont une vraie résonance dans chacun de nous. Qui n’a pas une piécette percée, une figurine, un petit caillou ou quoique ce soit sensé protéger ou porter chance dans son sac ou son porte-monnaie ? On y croit pas vraiment, mais… on ne sait jamais !

Ici, voici quelques unes de mes petites bricoles porte-bonheur : un bouton ancien avec des turquoises, un scarabée égyptien, mon poisson en jade offert lorsque j’étais petite, un vieux porte-clé avec un éléphant blanc (évidemment, il a la trompe en bas, il n’est donc pas sensé porter chance, mais, comme il est blanc, j’ai décidé que oui !), des petites médailles (lune, fleur, lézard...), une broche ancienne " mouche ", des perles du Maroc en pâte de verre enfilées sur un anneau, une minuscule carapace d'oursin trouvé je ne sais où...



Gris-gris et porte-bonheur brodés
J’ai confectionné, cousu, brodé, perlé des petits talismans, gris-gris de sac, porte-clés ou fétiches à offrir. Je les réalise assez rapidement – quelques heures tout de même – pour en avoir plein et ainsi faire les meilleures associations de couleurs ou de formes possibles.

Je n’ai pas, pour le moment, illustré toute l’iconographie propre aux porte-bonheur : brin de muguet, main de fatma, chat chinois, patte de lapin (en même temps, une patte de lapin ce n’est pas très glamour visuellement), fer à cheval, éléphant avec la trompe en l’air… Mais je compte m’y atteler dès que possible.



Gris-gris et porte-bonheur brodés

Gris-gris et porte-bonheur brodés



Gris-gris et porte-bonheur brodés






Gris-gris et porte-bonheur brodés

vendredi 3 novembre 2017

Mes vacances créatives en Catalogne



Une semaine inondée de soleil, d’horizon, de calme et de silence. Une semaine loin de Paris, qu’est-ce que cela fait du bien !

Nous étions à Collioure, adorable village catalan (avec cependant beaucoup de touristes – comme nous – vacances scolaires obligent). Une petite ville avec énormément de charme, surtout sous un ciel bleu pétrole. Quelles couleurs ! Quelle lumière ! Je comprends combien cette ville a pu inspirer tant de peintres (Derain, Matisse…)




Une location dotée d'une terrasse plein ouest donnant sur les vignes, une lumière magnifique, un shoot de vitamine D, et surtout ce ciel d’un bleu si profond : que demander de plus ?

Ajoutez à cela des cactus, des agaves, des oliviers partout, sans oublier les platanes si graphiques avec leur tronc beige taché de blanc !

Tout cela donne une énergie incroyable (pourvu qu’elle persiste !). Le retour sur Paris dimanche fut dur, et le contraste saisissant : du gris, un ciel bouché, de la pluie et des immeubles en guise d’horizon. Et le bruit.


Catalunya !

Nous sommes allés en catalogne espagnole (c’est vrai que j’aurais pu dire « en Espagne »), et avec les événements qui s’y passent, c’était particulier de discuter avec les gens que nous croisions (nous parlons espagnols c’est plus facile, et ceux que nous croisions n’ont jamais hésité à nous dire leur point de vue sur la situation quand on les interrogeait – en général : Si !).

Des drapeaux catalans partout (il y a plusieurs drapeaux : le drapeau catalan/espagnol et le drapeau catalan… catalan. C’est-à-dire le drapeau catalan officiel et L’Estelada – l’étoilé –  LE drapeau des indépendantistes, il y en a même un autre à connotation plus à gauche).

Et plus on s’éloignait de la côte, plus les drapeaux catalans/catalans ornés d’un « Si ! » flottaient aux fenêtres…




Il est difficile d’avoir une opinion tranchée sur la question, c'est une situation si complexe... Je ne suis pas espagnole, et si je connais un peu l’histoire de la Catalogne, je ne me sens pas compétente ni légitime sur la question. Mais vu de France, c’est assez incroyable...

(Je me souviens toutefois de ma grand-mère, espagnole de vieille Castille, qui disait toujours « Les Catalans ne sont pas espagnols. Ils sont Catalans. » Avait-elle vraiment son air fâché ? dédaigneux ? lorsqu’elle disait cela, je ne sais plus vraiment…


Hors saison, certaines plages sont vides et les couleurs sont si belles…
Il faut aller à Cadaquès, très très jolie ville (mais encore une fois très visitée. Je n’ose imaginer la foule en été !). Nous y étions en fin de journée, la lumière baissait et donnait des reflets argentés à la mer… En fond, les maisons blanches et les nuages étranges (que nous avons croisés tout au long de la route) donnaient une ambiance magique, presque phosphorescente.






Roses

Petite, j’étais allée à Rosas (Roses en Catalan), je n’en avais qu’un souvenir flou et plutôt négatif : un front de mer bétonné, des parkings, une grande plage pleine de monde.
Et c’est cela : typique de nombreuses stations balnéaires espagnoles, ultraconstruit, rempli des sempiternelles boutiques à touristes ainsi que les enseignes que l’on retrouve partout, et sans charme. Avec 90 % de Français – résidents qui profitent d’une fiscalité avantageuse et touristes – (j’exagère à peine).

Et certains très grossiers : comment peut-on avoir tant d’arrogance et si peu d’éducation pour entrer dans une boutique en disant « Bonjour » et « Sil vous plaît » et « Merci » en français, alors qu’il est si simple d’apprendre les mots « Holà », « Por favor » et « Gracias » ?

Mais un bon repas au soleil, en bord de plage et en bonne compagnie suffit à trouver du charme à n’importe quel endroit !

Mes créations des vacances

Durant cette semaine, ma récolte de trésors – mon activité favorite au bord de la mer – a été assez pauvre. Pas de marée en méditerranée (ou si petite), alors peu de coquillages, de jolis galets ou de bois flottés.
J’adore la plage, y lire, regarder les gens, rôtir au soleil et m’occuper les mains en ramassant des galets, des bouts de bois, des morceaux de filets de pêche, à créer des petites choses.

Quand mon fils était petit, j’ai construit des villes entières faites de galets empilés, avec des toits en bois flottés, des cloisons en bâtons d’esquimau, ornées de coquillages ou en morceaux de verre polis…






Cœurs de pierre

J’ai trouvé tout de même une activité créative qui m’a bien occupée, en regardant les enfants se baigner : sculpter de petits cœurs dans des galets ramassés sur la plage de Collioure ou en Espagne. Deux sont naturels (enfin, je crois : peut-être qu’un amoureux des créations de plage comme moi, a laissé son œuvre sur place).

Les autres cœurs, je les ai sculptés. La pierre de certains galets est une sorte de schiste, assez tendre, et, j’ai frotté, usé, érodé ces pierres avec un galet plus dur pour leur donner ces formes de cœur. Certaines pierres sont si tendres que les ciseler a été assez facile.

Quant aux pierres blanches, aux morceaux de céramique ou aux bouts de verres polis par la mer, je ne peux pas m’empêcher d’en ramasser.




Mes créations brodés


J’ai toujours des morceaux de toile avec moi, j’emporte mes fils, mes feutres, mes carnets partout où je vais. J’ai ainsi terminé certaines broderies en cours.

Portrait de l'attachée de presse du bureau


Je voulais faire son portrait en utilisant plein de couleurs et de motifs, comme ses tenues. Mais, ici, je n’ai pas vraiment fait honneur à son look, toujours pimpant !




Médaillons, broches ou écussons



Toujours mon goût pour les broderies de petites tailles qui se réalisent rapidement. Cette fois-ci des jaunes très vifs.




Dans mes pensées

J’avais seulement ébauché cette broderie avant de partir, je l’ai terminé là-bas. 





Voilà ! Ce fut une belle semaine, ensoleillée et reposante.

lundi 16 octobre 2017

Ma pochette tricotée (avec des broderies)



Le jour tombe vite maintenant, il y a moins de lumière, le froid va arriver. Les mois un peu tristes de l’automne puis de l’hiver vont s’égrainer… Et je sens poindre ma période de flemme : moins de lumière, plus de grisaille, et mille choses à faire à la rentrée. (Avant Noël, je considère que c’est toujours la rentrée !)

J’ai repris mes aiguilles à tricoter pour confectionner une pochette, en choisissant un fil de coton bien vif et acidulé pour faire durer (un peu) l’été indien. Dans quelques temps, je tricoterai de nouveau mes snoods, dans des laines bien chaudes…

On ne se refait pas : je tenais à associer à mon tricot des petites broderies, en appliqué, façon broches, ou bien en fermoir, je ne savais pas exactement comment.



Mélanger tricot et broderie ? 

Pourquoi pas en fait. 
Voici donc les prémices de mon projet : cette trousse-pochette, pour le moment non doublée. Quand je dis « prémices », c'est un peu présomptueux. Si on lit la définition de ce mot (j’adore les dictionnaires), il signifie « Premières manifestations de quelque chose d'important » ! Et il n’y a rien d'important dans un projet au tricot, non ?

Alors, cette pochette...
C’est en fait un grand rectangle tricoté au point de riz (vous savez, une maille endroit, une maille envers tout le rang, puis on décale au rang suivant : 1 maille envers, 1 maille endroit …).
Une fois le rectangle terminé, je l’ai plié en trois et j’ai cousu les côtés sur environ 14 cm, en laissant une partie libre pour le rabat.





J’ai commencé à tricoter cette pochette devant La piscine (le film, pas le lieu où on se dore au soleil, en buvant un mojito).
(Parenthèse : ce film que j’avais tant aimé et que j’ai vu tant de fois, je l’ai trouvé vieilli… Oui, les acteurs sont beaux, mais le film est un peu démodé).

Bref, j’ai tricoté sagement. Et patiemment (le point de riz ne monte pas très vite).

J’avais d’abord pensé à coudre sur le rabat une bande peinte et brodée. J’ai fait plusieurs essais, mais rien ne me satisfaisait. Je voulais coudre l’une de ces bandes horizontalement sur le rabat, comme une sorte de ganse, mais obtenir une régularité en cousant du tissu sur de la maille est difficile. J’ai laissé tomber. Ces bandes, je les utiliserai pour confectionner des bracelets.




J’ai ensuite pensé à appliquer les cercles brodés confectionnés pour mes médailles, comme des badges ou des broches.




Voici quelques essais.




Toujours hésitante, je me suis dit qu'ajouter seulement une languette de tissu allait donner un beau résultat. Oui, mais quelle languette ? Celle-ci ? Celle-là ? Les 3 en même temps ? Cousue au-dessus ou bien au-dessous du rabat ?




Voilà où j’en suis de mes hésitations.




mardi 10 octobre 2017

Médailles brodées (suite)


Encore des médailles, pour faire suite aux créations précédentes
J’aime donner un minimum de sens à ce que je crée. Ces médailles – brodées, cousues, tricotées – me font penser à ceux tous et celles qui méritent une récompense !


Pas pour un acte de bravoure particulier, pas pour s’être illustrés dans une compétition sportive quelconque. Non, pour les gens que l’on croise tous les jours. Ceux ou celles qui ne baissent pas les bras malgré les difficultés, les gentils, les empathiques, les créatifs, ceux qui ont toujours le sourire…




✮ Aux mamans qui courent toute la journée, gèrent mille choses à la fois, mais gardent le sourire.

✮ Aux gens de mon quartier :
  • au responsable de la supérette qui travaille quasiment non-stop, mais avec le sourire.
  • au patron du bar en bas de chez moi, qui rigole avec mon fils depuis qu’il est tout petit, discute de foot avec lui (nul n’est parfait) et est toujours de bonne humeur.
  • à la caissière du monoprix, soûlante quand elle commente chaque achat alors qu’il est 19 h et qu’il y a la queue (C’est quoi, ça ? vous le cuisinez comment ? ça c’est super, j’en ai acheté aussi, et blabla…), mais qui met un peu d’humain à la caisse. Car les dialogues client/caissière le soir, après la journée de travail, se résument souvent à « Vous avez la carte du magasin ? », « oui » « vous payez par carte ? » « oui », « Merci », « Bonne soirée, au revoir »… Alors, avoir une vraie discussion...
  • aux cinéphiles du vidéo-club (oui, oui, je vais au vidéo-club !). qui ont quasiment TOUS les films, même les plus improbables...


✮ Au SDF de la place de la République et sa magnifique voix de stentor (ténor ?). Le matin, entendre chanter c’est chouette (bon, quand il vocifère comme ce matin, c’est beaucoup moins sympa !).

✮ A tous ceux qui s’indignent, ont des convictions, se battent pour un monde plus juste.

 ⭐

Voilà pour mes « dédicaces ».

J’ai utilisé différentes matières et différentes techniques pour confectionner ces petites médailles : tricot, broderie, couture...












De haut en bas et de gauche à droite :
  • Cercle jean :  j'ai brodé des points façon sashiko avec du fil de coton blanc.
  • Cercle noir et blanc : pas de broderie, seule la bordure est brodé de point de feston : 1 rang avec du fil de coton blanc, 1 rang avec du fil de coton noir, etc.
  • Cercle de tricot : point mousse et broderie de fils blancs.
  • Femme à la robe rouge et gros plan oeil : 2 broderies réalisées sur une toile de lin.
  • Le poisson : brodé avec un gros fil de coton sur une toile assez épaisse. Le point de feston est réalisé avec du fil de coton brillant.
  • Femme anglaise : broderie réalisée avec des fils moulinés (1 brin pour chaque couleur).
  • Broderie noir et blanc, réalisée sur une toile de lin et du fil noir. La bordure est brodée de plusieurs rangs de point de feston.
  • Croix sur jean  : 1 rond de jean, avec une croix peinte en blanc, quelques points de broderie et une bordure au point de feston.
  • Femme au foulard : broderie avec des fils moulinés.
  • Femme aux plantes :  broderie avec des fils moulinés.
  • Croix verte : cercle de toile de lin peint et rebrodé
  • The best : en cours de confection : je dois encore coudre les 3 « languettes » ensemble et faire une bordure plus nette. Brodé sur une toile de lin fine avec du fil à coudre noir et 1 brin de fil mouliné pour  les autres coloris.





lundi 9 octobre 2017

Broderies en noir et blanc




Un peu par flemme, mais aussi pour sortir de mon (obsessionnel) style de broderie du moment, j’ai laissé le contour des motifs en noir, sans rien remplir avec des fils de couleurs. Pas de peinture non plus.





Les traits brodés ne sont pas très réguliers (mon point de tige est un peu laborieux), mais j’aime assez le résultat.

Et comme le dessin de la femme avec son col me plaît bien, j’ai repris ce motif pour le mettre en couleur en brodant avec des couleurs assez vives.


Pour le moment, je me contente de broder de petites pièces. En fait, c’est comme si je dessinais, non pas au feutre ou au crayon, mais avec du fil et une aiguille, même s’il manque les nuances, les ombres et les reliefs.

Mon idée de départ, c’était refaire en noir et blanc, les broderies que j’ai déjà réalisées. Mais c’est long. Et, comme toujours, je manque de temps.

Alors, voici un tout petit médaillon où seule la circonférence du rond est brodée (ce sont des points de feston serrés les uns contre les autres), un portrait, un autre cercle un peu incurvé et un rectangle vide qui attend son motif… Et puis le visage d’une femme aux lunettes et au col de laine, mais auquel, je pense ajouter de la couleur…