samedi 31 décembre 2016

Art textile : tableau bleu contre la grisaille de janvier


Bonne année à tous !

Qu’elle soit pleine de projets, avec l’envie et l’énergie pour les mener à bien.

Après Paris esprit Google Earth, voici le bleu des mers du sud...
Il fait gris et froid depuis des jours sur Paris, et le mois de janvier est toujours interminable. Alors, je peins avec du bleu vif et du turquoise.

Les irrégularités de la peinture sont volontaires et donnent une texture intéressante.
Set de table ? Accroché au mur comme un tableau ?


tableau textile bleu

tableau textile bleu

tableau textile bleu

vendredi 30 décembre 2016

Paris - tableau textile

Pour ce tableau textile, c’est Paris qui m’a inspirée.

Lorsque j’utilise Google Earth pour visualiser ma ville, mon quartier ou d’autres pays, je suis toujours frappée par l’esthétisme souvent époustouflante de ces vues satellites : certaines font penser à des tableaux cubistes, d’autres à des patchworks, les fleuves paraissent être des fils sinueux... Ce sont souvent de magnifiques chef-d’oeuvre graphiques.

On comprend mieux la structure des villes, on est saisi par le contraste entre l’urbanisation incroyable des mégapoles et les zones désertées par l’homme, on admire la beauté des côtes, les îles perdues au milieu du Pacifique...

Si on zoome sur les océans, ce sont encore d’autres surprises : îles perdues, îles désertes, îles aux villas somptueuses avec piscines... (essayez les Bahamas, les îles vierges et autres paradis pour milliardaires).

Ici, c’est une représentation de mon quartier de Paris, avec ses immeubles collés les uns aux autres, ses rues et ses avenues.







vendredi 23 décembre 2016

Mes étiquettes de Noël



Les vitrines débordent de strass, de bazars brillants, de boules et de guirlandes, de blanc, de vert, de doré...

On nous invite à consommer encore plus, à acheter, à amasser... : sélection cadeaux dans les magazines – « Pour les fous de sport », « Pour les amoureux des voyages », « Pour les amateurs d'art » –..., articles « Spécial bijoux » dans la presse, pubs partout sur les parfums, les accessoires, les sacs...

Monoprix a accroché ses guirlandes, exposé tout son stock d’assiettes en carton doré (qui mange dans des assiettes en carton à Noël ?!), les sapins ont envahi les trottoirs, et même le bouiboui du quartier y va de ses guirlandes clinquantes.

ça clignote, ça brille, ça étincelle !

Les petits ont fait leur liste au Père Noël (des Legos, des Playmobil...), les plus grands leur liste aux parents (des sous, des fringues, des tablettes et des smartphones)...

C’est Noël !

(et chaque année, c’est pareil : on se jure que l’on ne va plus jamais acheter ses cadeaux à la dernière minute, et chaque année c’est la même chose : on est super contente, car on a acheté son premier cadeau en novembre, mais en fait, on s'est arrêté là, et à J⎼5 il manquait encore 80 % des cadeaux !).

J’ai toutefois préparé toutes les étiquettes que j’accrocherai à mes paquets : peintes sur des bandes de lin, ou bien modelées en argile.

Etiquettes peintes et brodées



Etiquettes peintes et brodées

Etiquettes peintes et brodées
Etiquettes peintes et brodées

Etiquettes peintes et brodées

Etiquettes peintes et brodées


Etiquettes peintes et brodées

Etiquettes peintes et brodées

Etiquettes peintes et brodées

jeudi 8 décembre 2016

Peinture sur tissu : du violet

C'est un service qui me vient de mon arrière grand-mère, cadeau pour son mariage ; j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Certaines assiettes sont fêlées, il y a des petites taches par ci par là, mais elles doivent avoir 100 ans et sont toujours intactes, alors que ce sont nos assiettes du quotidien.
Leur côté suranné me plaît beaucoup et le dessin est superbe.
Alors, avec un rond de serviette fait-main assorti aux motifs et aux coloris, ce fait vraiment un bel ensemble...






mercredi 7 décembre 2016

Art textile : oiseau peint sur jean

Une future couverture de carnet. Un oiseau (colombe ? mouette ?) peint sur une toile noire dont les contours sont soulignés de fil blanc... 






mardi 6 décembre 2016

Des vases bleus en tissu

Initialement, j’avais peint ces bandes de lin pour en faire des manchettes à l’esprit africain. Des bandes bleues, des taches blanches, et des fils noirs ou blancs pour cerner ça et là les motifs.
J’avais prévu les fermoirs, les liens d’accroche...

bandes textiles brodées bleues

Et puis, j’ai changé d’avis, en enroulant une bande sur elle-même pour coudre les 2 extrémités... Et voilà ce que c’est devenu : des cache-vases !

Rapides à faire, ils donnent un bel effet graphique. J’en ai commencé d’autres, plus grands, toujours dans le même esprit ethnique/géométrique.

vases textiles bleus

vases textiles bleus

samedi 3 décembre 2016

Comment trouver le temps


Le matin, c’est la course, la journée c’est la course, le soir c’est la course. Comment trouver du temps lorsque l’on travaille (à plein temps) que l’on est maman, mais pas que cela ?

Je suis certaine que mon emploi du temps ressemble à celui des autres mamans. C’est un vrai poncif, mais on cumule un maximum de rôles ! (Et je ne vais pas citer les chiffres relatifs aux partages des tâches…)

Le matin

  • Lever 6 h 50, se doucher, boire son café, s’habiller.
  • Ranger les choses qui traînent, faire la liste des tâches pour la journée (voire pour la semaine).
  • Aller réveiller Fiston. Le secouer. « Lève-toi, tu vas être en retard ». 
  • S’énerver car il reste 3 h sous la douche, à laisser couler l’eau. Le menacer d’entrer s’il n’arrête pas MAINTENANT, s’énerver car la salle de bains ressemble à un sauna…
  • Revenir à notre liste de tâches, ne plus se souvenir de celle qu’on allait y noter…
  • Dire (crier) « Dépêche-toi ! » pour la centième fois.
  • Se remettre à sa liste tout en répondant au SMS de la maman qui nous demande si on vient à la réunion de l’école.
  • Vérifier que le cartable (pardon ! le sac Eastpak) contient tout ce qu’il faut pour la journée.
  • Chercher le cahier d’anglais. S’énerver. Le trouver par terre, SOUS le bureau.
  • Terminer notre liste.
  • Penser aux RV, aux photos pour le sport, à la nounou qui ne viendra plus (snif), à payer la cantine, le centre de loisirs…
  • Attendre mille ans, devant la porte, sac sur l’épaule, clés en main, que Fiston : mette ses chaussettes, choisisse ses baskets, enfile ses baskets, fasse ses lacets, se lave les dents, et… nouveauté cette année : se mette du gel dans les cheveux (trop stylé).


  • Faire le bisou du départ. Réaliser seulement à ce moment qu’on a mille choses à lui dire…
  • Partir travailler, la tête pleine de choses à faire, de culpabilité pour s’être énervée…
  • Se rendre compte que l’impératif est le mode essentiel de notre communication. 

 La journée

  • Travailler. 4 h.
  • Attendre la pause déjeuner pour gérer les invitations aux anniversaires, les réunions d’école, regarder le site de l’école (un poil inspiré par le KGB : notes, absences, retards, punitions, devoirs… tout y est noté), aller acheter un cahier 96 p/grands carreaux/à spirale…
  • Etre rassurée (ou pas – quand on découvre la masse de devoirs qui nous attend le soir).
  • Travailler. 4 h.
  • Prendre un demi-RTT pour amener Fiston chez le dentiste (pas trouvé d’orthodontiste qui travaille le samedi).
  • Bien noter les dates des vacances scolaires pour AN-TI-CI-PER. 

   

Le soir

  • Rentrer à la maison. A pied (l’avantage d’habiter et de travailler dans Paris).
  • Profiter de la marche pour penser à ce que l’on doit faire… Se souvenir qu’on n’a pas répondu au SMS d’une maman pour l’inscription au sport, qu’il y a la réunion des parents d’élèves (à 20 h, un peu à l’heure du dîner, mais bon, on va pas faire la fine bouche), et qu'il faut penser au pique-nique de l'école.
  • Réfléchir à LA corvée quotidienne : « Qu’est-ce qu’on mange ? ».
  • Faire les courses en 5 mn chrono (on connaît le supermarché par cœur), faire la queue à la caisse. Rencontrer une copine, pressée comme nous. Discuter ensemble 3 mn en nous disant « ffff, c’est la course le soir. Je me dépêche ! À plus ! ».
  • Rentrer à la maison. Faire la cuisine, tout en s’occupant des devoirs. Et cela, c’est le point-clé de la soirée, le plus épineux à gérer sans stress ni énervement (mais est-ce vraiment possible quand on ne vit pas dans un téléfilm de M6 ?). Car on a déjà 10 h dans les pattes (et dans le cerveau), et les fractions décimales ont du mal à passer ! Sans parler des épithètes, des homo erectus, du néolitihique…
  • Passons justement sur le dîner (« J’aime pas », « y’a un dessert ? » « On pourrait inviter truc à dormir ? », « Tiens-toi correctement ! » « Arrête de manger si vite »… etc). Essayer de toutes ses forces d’en faire un moment de partage (où toute la famille est réunie shabadabada)…
  • Respirer à partir de 21 h.
  • Jusqu’au lendemain.

 L’organisation ?

Quand on a des enfants à la maison (même un seul), on a la tête vraiment remplie d’interrogations, de doutes, de tâches à effectuer, de choses à ne pas oublier, d’emploi du temps, de professeurs (et, en ce moment d’absences de professeurs), de réponses à apporter, de papiers à signer, de décisions à prendre, de vacances à organiser, de lait à acheter, de pâtes à préparer… Alors, on fait comment pour tout le reste ?

On nous bassine (à juste titre d’ailleurs) à longueurs de blogs, de sites et d’émissions que le maître-mot est L’OR-GA-NI-SA-TION. ! Et c’est vrai ! (un autre courant du développement personnel prône le lâcher prise, mais c’est impossible pour moi).

↠ Comment faire quand ce n’est pas forcément notre point fort ?
↠ Est-ce que cela s’apprend vraiment ?
↠ Que faire quand un petit grain de sable remet en cause toute la journée que l’on avait préparée et anticipée ?

Mes outils pour m’organiser (un minimum)

 

Mon téléphone


  • Je me sers désormais de la fonction vocale pour écrire tous les longs mails (j’ai souvent le syndrome gros-doigts quand je tape un SMS ou un mail, et je perds un temps dingue à corriger). Gain de temps énorme.
  • La fonction note : couplée à la fonction vocale.
  • Je m’envoie des mails à moi-même pour ne pas oublier.
  • Je prends un maximum de choses en photo, pour ne pas passer mille ans à chercher des invitations, des documents, des adresses… : le certificat de scolarité (je ne sais jamais où je l’ai mis), les passeports et CI quand nous partons en voyage (en plus de m’envoyer les scans par mail, on est jamais trop prudente), les critiques des livres que j’aimerais lire…
  •  Je fais des screenshots des blogs qui me plaisent, des articles que je lirai plus tard, des critiques des livres que je veux lire...

 

Mes carnets


J’ai un carnet dans chaque pièce et un autre dans mon sac.
J’y note TOUT : dessins, croquis, idées, listes de choses à faire, projets… Mais, en lisant tous les articles sur le Bullet journal, je me rends compte que je vais choisir un seul bon gros cahier que je structurerai au lieu de multiplier les carnets.
Ah ! Le bullet Journal ! C’est très attirant comme technique d’organisation (allez voir le site officiel du créateur ainsi que d’autres blogs sur le sujet : SohoHana ou Journaling par exemple).

Quand mon fils était petit, je me sentais tellement dépassée par l’organisation et la logistique nécessaires, que j’avais imaginé un « Cahier de vie » (c’est ainsi que je l’avais appelé). Cela faisait sourire mes collègues, mais ce cahier m’a beaucoup aidé.

En fait, je faisais un Bullet journal sans le savoir : entre l’agenda, le journal intime, le cahier de texte, le carnet de notes, de recettes, de dessins… Je l’illustrais de dessins et faisais des titres, collais des articles que je désirais lire plus tard ou conserver… pour essayer de structurer l’ensemble. Essayer seulement, car toujours pressée, je notais souvent un peu au hasard des pages...

D’ailleurs, j’y notais tout, faisais des listes, des croquis… et surtout, j’y inscrivais mes projets et mes désirs, c’est-à-dire tout ce que je souhaitais faire ou entreprendre quand j’aurais été moins fatiguée et stressée.
Ma liste de courses au Monop avoisinait une liste de destinations qui me faisaient envie, la préparation d’un dîner pouvait occuper toute une page tant je craignais d’oublier quelque chose.



J’ai terminé ce cahier depuis longtemps. J’ai accomplis certaines choses qui y étaient notées, d’autres non. Mais, en le relisant, je peux mesurer le chemin parcouru.

J’ai commencé à réfléchir à des pages et à des chapitres pour créer un vrai outil d’organisation. J’ai lu tout un tas d’articles sur le Bullet journal…
Car, outre les to-do list, la liste des livres à lire, des films à voir ou à revoir, les idées de cadeaux pour les uns et les autres, les projets, les voyages à faire… en fait, noircir des pages de cahiers me permet surtout d’avoir le sentiment de maîtriser ma vie. Et de garder une trace des jours qui passent.




Ce cahier, je lui ferai une couverture, dessinée ou brodée.







Toujours positiver !


Et…

J’essaye toujours de prévoir des plans B (d’autant que mes plans A ne sont déjà pas toujours bien ficelés !).

Je demande beaucoup de conseils, j’observe comment font les autres, je m’inspire d’eux, j’apprends.

Je marche. Beaucoup. Pour me vider la tête, réfléchir, trouver des idées et parfois des solutions…





Je prends conscience de la chance que j’ai de travailler dans une société si arrangeante avec les mamans, et d’avoir les RTT tellement précieux (Mille mercis Martine).