J’ai terminé mon
portrait afro brodé : des fleurs/étoiles brodées sur la chevelure,
quelques motifs sur la robe et bien sûr, toujours des couleurs vives pour les
fils.
Au début, cette
broderie ne me plaisait pas vraiment, l’expression du visage un peu maladroite,
l’aspect naïf, la coiffure disproportionnée… mais, en fait, j’aime bien le côté
multicolore, la peinture que l’on devine sous les points et le fond en jean qui
rehausse le tout.
Je conserve tous les
jeans désormais, j’en fait des petits coupons, garde les poches et les bandes
de couture (toujours le on-ne-sait-jamais-ça peut-servir) et les stocke dans
mon meuble à tiroirs (spécial tissu) en attendant (le temps, l’inspiration,
l’idée du siècle…).
J’ai une collection
de tissus/jean dans tous les tons de bleus : des délavés, des bruts, des
clairs, des tellement usés qu’ils sont presque transparents, des très foncés,
des tâchés, des déchirés…
Mon fils est mon
principal fournisseur : il a usé, troué et déchiré aux genoux des dizaines
de jeans (donc impossibles à donner). (Que font les enfants jusqu’au CM2 ?
Ils marchent ou courent sur leurs genoux ? Communient dans la cour de
récré ? Passent leur vie à quatre pattes ? Car ensuite, pouf ! dès
l’entrée en 6e, plus de trous, les pantalons restent intacts.)
Broder sur du jean
est ma tocade du moment (même si je l’avais déjà fait). Et y broder des femmes
colorées aux coiffures extravagantes est mon grand plaisir.
Je n’arrive pas
vraiment à m’expliquer pourquoi, durant une période (variable : de
quelques jours à plusieurs semaines), je me focalise sur une technique ou sur
un thème particulier sans en avoir vraiment exploré toutes les facettes, pour
ensuite passer à autre chose.
J’ai toujours une
boulimie d’idées et de projets,et, rien qu’en ce moment :
- Je brode une petite pochette entièrement en blanc (à voir bientôt).
- Je ressors mes aiguilles à tricoter : un pull pour l’été, des petites pièces carrée tricotée en coton, un sac… ?
- Je modèle des objets en argile : coupelles, feuilles, fleurs, personnages…
- Je dessine au stylo, au feutre ou au crayon, remplis des carnets de croquis, d’esquisses, d’essais…
- Je m’essaye à l’aquarelle, mais continue à peindre à l’acrylique ou à l’encre.
- Je peaufine d’anciennes créations non terminées pour les améliorer ou les détourner,
- Je collectionne des papiers, des tissus, des bois flottés, des galets…, j’ai mille idées pour les utiliser, tâtonne, hésite, change d’avis…
- Je garde tout un tas d’articles de magazines (j’ai la chance, dans ma société, d’avoir accès à une grande partie de la presse, souvent mise à disposition par le service de presse). J’ai des nombreuses pochettes cartonnées pleines d’articles lus ou à lire, que je redécouvre les jours de rangements.
- Je fais des essais sur Photoshop, teste les brushs, les effets..., ne les maîtrise pas encore et regarde ou lis des tutos pour m’améliorer.
![croquis aquarelle croquis aquarelle](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGaK47OQGvpkqvacAFkQ7eq_1sLydt-6WtlU5r1pS6Ik2cX3OpLrAa6g1hTWGnu1bb-TTFV-urT26OfnOO6ZeWEBcLDmFnPPAQprBGM3ekrcGrCqX7ia6TSwWBJ8rcXJ7oz2VHdScnryw/s1600/dessin+femme+cheveux+aquarelle.jpg)
Des inspirations multiples
Énormément de choses
me plaisent, m’attirent : les couleurs vives comme les plus neutres, le
monochrome et le multicolore, les ambiances épurées comme les plus
foisonnantes.
Et alors ?
Je papillonne
(m’éparpille ?). Une inspiration chasse l’autre avec une grande régularité.
Et je suis inspirée
par tout : les typos, la presse, les vitrines (pour les parisiens : celle
de la boutique Hermès près du Bon marché, est un vrai un régal pour les yeux),
le cinéma, les couvertures de livre, les blogs, les romans graphiques et les
BD, les clips, la mode, les affiches du métro…
Pour cette broderie, j’ai eu plusieurs sources d’inspiration. Je dessine des visages depuis toujours et les broder était une évidence pour moi, mais ce sont les tendances actuelles - l’esprit tropical, la mode afro, le wax, ainsi que les pages " style " ou mode des magazines (comme ici, Elle) qui m’ont indéniablement influencée.
Cette autre broderie (en cours) m’a été inspirée par l’expo Picasso Primitif. Une figure traitée comme les masques africains, entourée par des touches de broderie aux couleurs vives.
Dans ma tête, il y a une telle frénésie d’idées, qu’il faudrait que je les note toutes pour ne pas qu’elles s’envolent… Car si certaines ne s’évaporent pas, d’autres restent figées dans les carnets, ne sont que des croquis gribouillés ou des prototypes non aboutis…
Ce sentiment gênant d’être inconstante ne me quitte pas en ce moment. Je sais bien que ce sont des périodes qui passent, que je n’ai que rarement 2 h devant moi, seule, pour prendre du recul, me poser et avoir du temps pour « faire ».
Pour cette broderie, j’ai eu plusieurs sources d’inspiration. Je dessine des visages depuis toujours et les broder était une évidence pour moi, mais ce sont les tendances actuelles - l’esprit tropical, la mode afro, le wax, ainsi que les pages " style " ou mode des magazines (comme ici, Elle) qui m’ont indéniablement influencée.
Cette autre broderie (en cours) m’a été inspirée par l’expo Picasso Primitif. Une figure traitée comme les masques africains, entourée par des touches de broderie aux couleurs vives.
Dans ma tête, il y a une telle frénésie d’idées, qu’il faudrait que je les note toutes pour ne pas qu’elles s’envolent… Car si certaines ne s’évaporent pas, d’autres restent figées dans les carnets, ne sont que des croquis gribouillés ou des prototypes non aboutis…
Ce sentiment gênant d’être inconstante ne me quitte pas en ce moment. Je sais bien que ce sont des périodes qui passent, que je n’ai que rarement 2 h devant moi, seule, pour prendre du recul, me poser et avoir du temps pour « faire ».
Trop de sources d’inspiration tue l’inspiration
(enfin pour moi)
Car bloquée par le
talent des autres (ou par le quotidien), le risque c’est de se recroqueviller,
de douter sans cesse et de s’empêcher de fait de trouver son style et de se
perfectionner. C’est ainsi que regarder Pinterest est presque davantage, pour moi, une
source de frustration qu’un “ moteur ” : certaines choses sont si belles, le
stylisme des photos si parfaits, certain-e-s créateurs-trices si talentueux-ses qu’il est difficile de ne pas se décourager.
Savoir s’inspirer
Aller voir des expos,
des musées, regarder les paysages ou les gens dans la rue, lire, écouter de la
musique, se nourrir d'influences très différentes… est le meilleur moyen de s’ouvrir, de trouver de vraies inspirations,
sans copier et sans s’enfermer dans les mêmes thèmes (sortir de la fameuse zone
de confort dont on nous parle sans cesse).
De la même manière, s’inspirer
des autres (créateurs-trices, artistes…) permet de trouver de nouvelles
pistes, de découvrir par exemple une ambiance, un ton ou une technique qui ne
nous est pas familière, que l’on a jamais expérimenté… pour progresser dans
son propre cheminement créatif et prendre confiance en soi. Non ?
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